Nous partons de Antigua au petit matin pour rejoindre le lac Atitlan situé au pied des volcans. La route sinueuse entre les montagnes fini par devenir difficilement praticable si bien que la dernière heure de parcours fini par mettre à l’épreuve mon estomac. C’est avec un grand soulagement que nous atteignons enfin Panajachel.
La vue sur le lac et les volcans est magnifique. Cela valait bien l’effort de faire tout ce chemin.
De là, nous empruntons un bateau pour traverser le lac et atteindre le village indigène Tzutujil de San Juan de la Laguna, où Lourdes nous attend pour nous accueillir chez elle pour cette nuit. Nous profitons de l’après-midi pour visiter le village.
Ici, le travail du café, des plantes médicinales, du tissage ainsi que celui de l’art sont organisés en coopératives. L’art est des spécialités de San Juan depuis qu’un de ses artistes se fit remarquer par son style particulier. Depuis, de nombreuses galeries d’art reproduisent ce style naïf avec des compositions de scènes de la récolte du café, du coton ou des plantes peintent vues du dessus. De nombreuses peintures murales jalonnent les rues du village. Elles relatent des coutumes ou des faits marquants de l’histoire du lac. En effet, malgré son aspect paisible, la vie sur les rives du lac n’est pas de tout repos: glissements de terrains, inondations, tremblements de terre…
L’eglise du village fut d’ailleurs reconstruite après que l’originale fut rasée par le terrible tremblement de terre de 1976. De l’ancienne église il ne subsiste que l’ancienne façade rénovée et laissée intacte devant la nouvelle église.
Nous passons la fin de la journée et le repas à discuter avec nos hôtes. Mon espagnol est hésitant, mais nous parvenons tout de même à nous comprendre.