Nous quittons l’île de Holbox alors que le soleil commence à poindre à l’horizon: il nous faut rejoindre l’aéroport de Cancun afin de nous envoler pour Guatemala City. Entre le GPS qui annonce un temps de parcours hallucinant et les aléas possibles sur la route, nous avons une bonne marge pour ne pas rater notre vol.
Tout se passait bien jusqu’à l’entrée dans Cancun où je me fais arrêter par la police pour excès de vitesse. Comment aurais-je pu savoir qu’une deux fois 3 voies puisse être limitée à 60 km/h ? Le policier m’explique qu’il doit conserver mon permis en caution le temps que j’aille au commissariat payer mon amende et revenir. Cette option étant impossible et après un échange cordial, mais un peu téléphoné, je finis par partir délesté du fond de mes poches après avoir garni celles du policier. Aucun reçu, une poignée de main, « cuidado con la velocidad amigo », il n’y a aucun doute: j’ai bien compromis un policier. Je ne me fais aucune illusion, cela est tristement monnaie courante ici.
À peine arrivés à Guatemala City, nous prenons la direction de Antigua, une ville dynamique coloniale au pied de 3 volcans. On retrouve le plan typique des villes coloniales, bien que la place principale soit particulièrement belle ici. L’autre particularité de la ville est de porter encore les stigmates des tremblements de terre qui la menace. Nous visitons notamment une église en partie reconstruite mais dont des ruines impressionnantes subsistent.
Une église se distingue particulièrement des autres. Mis à part pour ses murs épais qui lui ont permis de résister aux secousses sismiques, c’est bien sa façade richement décorée qui la caractérise.