Ce matin nous nous dirigeons vers la petite ville de Pisac. Nous la rejoignons en attrapant un bus à 2 pas de l’appartement. A chaque accélération, un épais nuage de fumée noire sort du moteur pétaradant de notre transport, il ne semble pas d’ailleurs y avoir d’arrêts officiels. Il suffit de faire signe pour que l’assistant du chauffeur ouvre la porte pendant que l’allure se réduit sans réellement s’arrêter, un client monte, la porte claque, le moteur vrombit !
La route vers Pisac offre de très nombreux points de vue d’exceptions, on notera tout particulièrement ce virage donnant la vue sur une vallée au fond de laquelle se situe un village et au bout de laquelle des sommets enneigés se dessinent.
Nous arrivons une heure plus tard, faisons un rapide tour de la ville et de son marché avant de prendre un taxi pour les ruines de Pisac. Le site est magnifique, les incas y ont construit une citadelle qui permet de contrôler les vallées qui convergent ici. Je reste stupéfait en imaginant l’énergie nécessaire pour construire de telles forteresses à cette altitude.
En redescendant vers la ville par les chemins escarpés à flanc de montagne, je m’arrête et fait une petite sieste réparatrice au bien nommé temple du soleil. Les 2 heures de la visite nous ayant ouvert l’appétit, nous allons déjeuner sur la plaza constitucion où s’est installé le marché.
Finalement le retour vers Cusco se fera à bord d’un taxi collectif. Le van est remplit au maximum avant de partir. LA musique à fond, la grand mère au téléphone derrière nous, les sacs sur les genoux, notre chauffeur prend les virages serrés, double sans visibilité, mais nous conduit en 35 minutes sans encombre à destination.