Le deuxième volet de notre voyage se ferme alors que nous roulons vers la frontière entre le Guatemala et le Belize. Il ne faut guère plus d’une heure et demi pour atteindre le pont qui marque la séparation entre les pays. Les formalités se révèlent être assez simple. En passant à pieds avec nos valises, personne ne semble se soucier de savoir si on a bien fait tamponner nos passeports. Les relations diplomatiques tendues, le Guatemala étant convaincu que le Belize lui appartient, ne se traduisent pas par une présence militaire notable.
De l’autre côté, un chauffeur nous attend. Rapidement nous constatons les différences: outre les unités de mesures impériales, héritage de l’empire anglais, les maisons qui bordent la route rappellent celles des banlieues pauvres du sud des États-Unis.
Nous nous arrêtons en chemin au Zoo de Belize réputé pour la qualité de son travail de préservation des espèces endémiques du Belize. Nous pouvons enfin voir les animaux que nous n’avions pas pu croiser hier dans le parc national de Tikal: singes hurleurs, singes araignées, jaguars, pumas, ocelots… Les enclos de grande taille compliquent la tâche pour les apercevoir, mais quel plaisir lorsque de derrière les feuillages surgit le félin que nous cherchions !
Une fois le zoo visité, notre chauffeur nous dépose au terminal de water taxide Belize City d’où nous prenons le bateau pour Caye Caulker, une île protégée par la seconde plus grande barrière de corail au monde.