Après une nuit à dormir en compagnie de cafards dans la 3e classe du train, nous arrivons avec à peine plus d’une heure de retard à Khajuraho. A peine descendus nous voici déjà harcelés par les rabatteurs et autres tuk tuk. Nous négocions un bon prix pour rejoindre notre hôtel puis faire le tour des temples.

Lorsque nous ressortons de l’hôtel après une bonne douche et un petit-déjeuner, notre tuk tuk est accompagné d’un gamin qui se présente comme Rocky et qui semble décidé à jouer les guides.

Les temples de la ville sont longtemps restés isolés et ont ainsi échappé en partie à la destruction par les moghols musulmans. Leurs sculptures fines remarquables ont pour la plupart persisté jusqu’à nous. Toutefois, ce qui fit la réputation de cette ville sont quelques unes de ces milliers de sculptures: les sculptures érotiques. Si certaines sont immanquables, d’autres se cachent dans des recoins sombres du bâtiment comme si une certaine pudeur avait voulu dissimuler ces scènes explicites du kama sutra. Nous passerons donc notre journée à chercher fellations, sodomies, poiriers et autres 71… Malgré tous nos efforts et les informations à notre disposition nous n’aurons toutefois pas repéré l’homme qui s’accouple avec une jument !

Le soir nous assistons à un spectacle de danse indienne. Bien que l’ensemble fait un peu penser à un spectacle de fin d’année d’école, nous apprécions les danses des différentes régions du pays et retrouvons l’ambiance des films de bollywood.