La raison de notre arrêt à Patong tient en 3 mots: mer, plage, soleil. Il existe de nombreuses îles où l’ensemble est réuni, mais Patong est la plus connue, d’une part pour sa plage, mais surtout pour sa vie nocturne. Pour rien au monde je ne serais passé à côté: je suis venu voir à Patong ce que je déteste le plus dans le tourisme ! Je ne suis pas déçu du voyage.
La journée sur la plage fut bonne, loin de toute agitation, sans enfants avec une eau idéale et des plagistes attentionnés. La soirée, elle, fut horrible.
Nous l’avions pourtant débutée dans l’une des piscines de l’hôtel à siroter des cocktails en attendant le superbe coucher de soleil sur la baie. Mais une fois redescendu à Patong pour dîner, le cauchemar commence. Là tout n’est que foule, vacarme et rabatteurs. Cuisine cheap, touristes en tongs et shorts, ventres bedonnants et fronts cramés. Je ne comprends pas par quel mécanisme ces touristes acceptent ces vacances où ils mangent aussi mal que d’habitude ! Pourquoi ne pas saisir cette occasion pour s’échapper de leur « vie de plats préparés et de micro-ondes » ?
Après pas mal de difficultés, nous trouvons finalement un restaurant sans prétention sur le toit d’un hôtel face à la mer. Notre recherche nous aura confronté aux rabatteurs et autres « masseuses » entreprenantes.
A Patong, le sexe se trouve partout, malgré la présence de nombreuses familles avec enfants. Qui sont les parents qui amènent leurs gamins ici ? Au delà des Sexy Lady show, des Ping pong show ou Lady boy show, nous aurons assisté à des marchandages variés. Ce français qui aborde un jeune thaïlandais pour lui proposer de participer à une « partie » avec ses 2 amis, ce gros occidental accompagné d’un frêle jeune homme tout juste majeur, ce thaïlandais qui sympathise en se renseignant sur la situation financière du russe avec lequel il nage…
J’ai vu à quoi ressemble l’enfer, demain je prends le bateau pour quitter Patong.