Hier, en visitant les temples une figure récurrente m’a tellement plu que ce matin je ne pouvais pas imaginer ne pas en trouver une réplique avant de quitter le Cambodge. Les plans d’origine prévoyaient une journée supplémentaire pour découvrir des sites plus lointains et anciens, mais la déconvenue de la découverte du prix élevé de l’accès et le manque de dollars en cash ont fini par me convaincre de partir à la chasse à la statue de Lion Khmer !
Voilà pourquoi nous partons ce matin en tuk tuk pour le vieux marché de Siem Reap. Nous sommes directement plongés dans les entrailles d’un marché typique de l’Asie: couloirs étroits, stands regroupés par spécialité, foule et animation ! Cependant, ici les femmes qui vendent leurs légumes sont assises directement sur leur étalage, parfois même avec leur bébé qui dort entre salades et fruits.
Il ne me faut pas longtemps pour trouver l’objet de ma quête. Les négociations commencent, la vendeuse m’amène sur un autre stand pour essayer de conclure la transaction sur une statue de bonne taille. Le prix est raisonnable et baisse sans pourtant fournir de gros efforts. La finition se révèle grossière, et laisse penser à un moulage plutôt qu’à une pierre taillée. L’abandon de la négociation à peine commencée semble décevoir ma vendeuse. Je préfère chercher directement là où les répliques sont taillées.
Mon choix se porte donc sur les ateliers des Artisans d’Angkor, une école dont l’objectif est d’apprendre les métiers de l’artisanat à des jeunes cambodgiens issus de milieux défavorisés. D’une part, ils préservent la culture khmer, ils travaillent notamment sur des chantiers de restauration, d’autre part ils contribuent au développement économique de la région. Nous visitons les ateliers avant de trouver les deux lions dont je rêvais.
Nous passerons l’après-midi au musée national d’Angkor afin de remettre dans l’ordre tout ce que nous avons vu la veille. Malgré cette visite je n’ai toutefois toujours pas bien compris comment hindouisme, brahmanisme et bouddhisme ont cohabité ou se sont succédés dans l’empire khmer.
Nous finissons l’après-midi dans la piscine de l’hôtel avec un cocktail et quelques desserts khmers. Comme on pouvait s’y attendre, la cuisine cambodgienne comme celle de ses voisins ne se fait pas remarquer par la qualité de ses desserts.
Ce soir nous dînons à côté de Pub Street, une rue dont le nom permet d’imaginer l’ambiance. Un dernier tour au marché de nuit, de nouvelles négociations, et quelques cocktails dans un bar concluent cette parenthèse cambodgienne.