Le lac Titicaca, les îles flottantes et Amantani

Puno n’était qu’une nuit d’étape, nous embarquons dès les premières heures sur le bateau avec lequel nous naviguerons sur le lac pendant 2 jours.

Le lac Titicaca est non seulement le plus haut au monde, mais aussi l’un des plus grands. Une chose est certaine, vue du rivage cette étendue d’eau fait penser à une mer intérieure, on distingue à peine la Bolivie à l’horizon.

Après 1h30 de navigation, nous atteignons Los Uros, des îles artificielles construites par leurs habitants. Sur l’île de Salvador, le chef de communauté, 6 familles vivent dont la sienne avec sa femme et ses 9 enfants ! L’île est un assemblage d’herbes (des roseaux ?) qui s’enfonce sous vos pas. Tout au plus fait elle 20 mètres de diamètre. Le lieu semble irréel, le sol et les maisonnettes sont confectionnés d’un unique matériaux qui en plus se révèle être une source d’alimentation (pour l’avoir goûter, c’est insipide). Après une petite balade en embarcation traditionnelle, nous reprenons le large vers l’île d’Amantani à 2 heures de là.

Nous y sommes accueillis par les familles qui nous offriront le gîte jusqu’au lendemain. Sur cet île, les communautés se répartissent l’accueil des visiteurs chaque semaine, nous dormirons donc chez César de la communauté Lampayuni. Sa maison se situe sur les pentes d’une colline, la vue de notre modeste chambre donne sur le lac et les toits du village. Nous vivrons ici et partagerons les repas avec ses parents, sa femme et ses enfants.

Le premier repas que Feliciana nous sert se compose d’une soupe de Papa Julia, à base de pommes de terre. A elle seule l’entrée m’aurait rassasiée, pourtant un second plat fait son apparition composé lui de riz, de fromage, de quelques tranches de concombres et tomates mais, et surtout, de pommes de terre de deux espèces différentes ! L’infusion de muña, une herbe aux vertus supérieures à la feuille de coca, est la bienvenue pour enclencher la digestion !

Pendant le repas nous faisons connaissance avec les trois enfants de la famille. Au début intimidés, l’échange fini par se réchauffer. Nous partons ensuite pour le sommet de l’île dans l’espoir d’y voir un somptueux couché de soleil sur le lac.

La montée est rendue particulièrement difficile par l’altitude, nous perdons rapidement notre souffle. Une fois en haut, un nuage vient gâcher une partie du spectacle. A notre retour, un nouveau repas nous attend, toujours à base de pommes de terre ! Puis les deux filles de César nous conduisent à la salle des fêtes. Sur des airs péruviens, avec les costumes traditionnels qui nous ont été prêté, nous dansons, ou plutôt essayons, tous main dans la main.

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