L’aventure du RomaExpress vient de toucher à sa fin. Tout a commencé par ce billet de Rouge-Cerise, billet qui n’appelait pas de suite. S’il avait su la dimension que ça prendrait ! Incipio, inspiré, livra alors sa version des faits et un aperçu sur des évènements à venir. Il ne m’en fallait pas plus pour m’embarquer dans ce récit en lieu et place d’un traditionnel carnet de voyage.
La règle implicite se résumait à écrire un billet à tour de rôle sans se concerter sur sa suite. Nous apprenions donc à la lecture des billets des autres les rebondissements avec lesquels nous devrions composer. Evidemment, nous n’avons pas évité les divergences, les détails qui apparaissent et disparaissent au gré des billets, les réinterprétations: ces éléments apportent le piquant de l’exercice à défaut d’en rendre la lecture aisée !
Je me propose donc ici d’apporter mon guide de lecture de ce feuilleton à cinq mains.
Nous sommes donc partis de la gare de Bercy dans une atmosphère fidèlement restituée par Rouge-Cerise et Joss_davril. C’est d’ailleurs en lisant le billet de Joss bien plus tard que je décidais d’en faire mon assistant !
Les évènements à l’origine de cette histoire sont ceux que je vous ai déjà narré. Ignorant à l’époque quel serait le rôle d’Incipio je le qualifiais de « technicien ». C’était l’occasion rêvée pour Rouge-Cerise de traduire « technicien » par « nettoyeur » et se donner à coeur joie dans la mise à mort d’une femme, mort que je pris plaisir à rendre un peu moins propre. Alors que l’intrigue commençait à prendre forme, Incipio fit du premier cadavre son oncle.
Non content d’avoir deux cadavres sur la conscience, je décidais de suggérer à mes acolytes le massacre des deux grecs que Joss_davril avait fait embarquer plus tôt tout en mêlant nos 3 compagnons de voyage à notre aventure. La description du massacre par Rouge-Cerise est remarquable pendant qu’Incipio se contente d’un titre évocateur et d’un détail… pour mieux nous surprendre plus tard.
Pendant que Joss_davril étoffait le contexte depuis Paris, j’en profitais pour compliquer l’histoire en jouant un jeu double. Deux compagnons de voyage, deux réactions à ce pavé dans la marre: Rouge-Cerise opte pour le soupçon (non sans avoir taillé un costume à mon personnage), Incipio, lui, joue l’attaque en mettant en place une machination encore plus grande. C’est une attaque devant laquelle je ne pouvais rester indifférent, d’autant plus que Rod_cook venait de s’en mêler. Je décide donc d’évoquer la possibilité d’un empoisonnement de mes compagnons de voyage pour permettre mon exfiltration par un personnage que les utilisateurs de twitter connaissent bien: ItalianLover.
C’est ainsi qu’Incipio s’est retrouvé à danser sur les tables du vatican avant de disparaitre dans leurs geôles. Il paraît même qu’il aurait montré ses « saintes choses » aux nonnes ! Mes compagnons emprisonnés, mon personnage en fuite, son assistant en lieux surs: tout allait pour le mieux !
Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’Incipio lise le sors que je lui avait réservé à danser nu en chantant la traviata. Notre champion du retournement de situation révèle alors ses connaissances haut placées et transforme mon ItalianLover en un personnage peu fréquentable. Il en profite pour révéler son vrai visage à Rouge-Cerise, et faire torturer Rod_cook à peine arrivé. Fort heureusement, notre cuisinier se révèle doué et parvient à se faire libérer. Les effets produits sur le pape sont fidèlement relatés par Incipio.
A situation exceptionnelle, effets de manche exceptionnels: du fond de ma cave, le véritable ItalianLover, un personnage déjà apparu plus tôt en la personne de Jean-Baptiste, vient me libérer à coup de capoheira. Comment rendre cela crédible ? Faisons en un agent du Mossad. Comment retourner dans l’action ? Faisons d’Incipio un agent triple. Un problème, une solution !
Maintenant que tout le monde est libre, l’acte final peut prendre place. Rouge-Cerise opte pour une scène digne des plus grands films d’action qui s’annonce compliquée à décrire. L’absurde assumé sera l’issue que je retiendrais: ni une ni deux, la place Trévi devient le théâtre d’une gay pride.
Aaaah t'es trop fort, merci pour cette précieuse explication de texte, parce que je n'y comprenais plus rien moi à ces imbroglio de posts dans tous les sens !!! :))
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